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Larayedh: La progression dans l’usage de la force respectée à Siliana

Ali Laarayedh, ancien ministre de l’Intérieur a indiqué lors de son témoignage à l’IVD dans le cadre de l’affaire de la chevrotine à Siliana que la première manifestation a eu lieu sous prétexte de réclamer le développement dans la région.


"Mais, les manifestations étaient accompagnées par la violence et le pillage des locaux. Les agents de sécurité sur place étaient incapables d’assurer la sécurité sur place. Des renforts ont été demandés pour garder un minimum de contrôle de la région".


Ali Larayedh a noté qu’au niveau de l’efficacité, le gouverneur de Siliana était le troisième à réussir à faire bouger les dossiers de la région. "Des dossiers qui touchaient les intérêts de certains et parmi eux des syndicalistes".


L’ancien ministre de l’Intérieur, a noté que la situation sur place devenait ingérable. "La progression dans l’usage de la force a été respectée, mais les bombes de gaz lacrymogène n’étaient plus efficaces. Il y avait donc deux solutions : soit l’usage des balles réelles, ou les balles de chevrotine...En apprenant qu’il y avait des victimes admis aux hôpitaux, j’ai ordonné la suspension de l’usage de la chevrotine", a indiqué Ali larayedh.


L’ancien ministre de l’Intérieur a rappelé que les dirigeants sécuritaires travaillaient en parfaite coordination avec la salle des opérations centrale du ministère de l’Intérieur. Mais la désicion d'usage des armes était confié aux cadres sur terrain car ils étaient pressés par le temps.

"Moi en tant qu’ancienne victime de torture, je veillais à ce que personne ne soit touché".

 

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